En ce 25 décembre de l’an de grâce 2019, il est de tradition de se souhaiter un très joyeux Noël. J’espère que le gros barbu rouge et blanc a été sympa avec vous, que le pied du sapin fut bien garni, mais surtout que les enfants aient tous des étoiles plein les yeux et du bonheur à revendre au coin des lèvres.
Parce que, au-delà de cette espèce de nouvelle divinité consumériste sympathique et débonnaire à longue barbe, Noël, c’est avant tout un esprit, cette « magie » faite de joie, de bonheur et de partage.
Noël ne se trouve pas dans les montagnes de cadeaux que nous nous échangeons, mais dans le plaisir de partager ces moments tous ensemble.
Noël ne se cache pas au fond du portefeuille, mais à l’intérieur du cœur.
Et quand le partage n’est pas là, quand les réunions de famille « de tradition » se transforment en exutoires pour la vindicte et la rage, quand toutes les discussions à tables ne sont que convenances polies, platitudes molles, mensonges de circonstances et faux semblants badigeonnés de foie gras, qu’importe la montagne de cadeaux et sa façade de papier brillant, qu’importe l’opulence sur la table et dans la présentation, ce Noël est foireux.
Tic, tac, tic, tac fait le compteur du calendrier de l’avent depuis le 1er décembre dernier. Ce matin, l’heure a sonné, il est donc temps d’ouvrir les cadeaux, et de noyer les soucis dans une montagne de bonne chère et d’alcool, de profiter de la présence de vos proches, et de faire un peu comme si la vie s’arrêtait jusqu’à demain.