La varicelle, une emmerde boutonnée.

oekaki_31507_0De la fièvre, et des boutons qui grattent. S’il y a une maladie débile, emmerdante, et qui ne sert à rien (pour peu que l’on puisse trouver que certaines maladies servent à quelque chose), c’est bien la varicelle. Maladie infantile par excellence, la « maladie des boutons » peut aussi faire vivre quelques semaines des plus pénibles aux adultes qui seraient passées à travers sur les bancs de l’école. Elle peut aussi tuer, mais c’est plus rare.

Évidemment, si j’en parle, c’est que les Baboudas sont tombées dedans il y a peu. Babou la plus grande était déjà passée à travers lors de sa dernière année de crèche, mais là, cette fois, l’hécatombe dans sa classe ne l’a pas épargné.
Elle s’est levée un matin, un peu ronchonne, un peu raplapla, avec un petit bouton sur le menton. Il était bizarre, mais puisqu’elle a tendance, comme sa sœur, à attirer moustiques et autres bestioles qui piquent, je ne me suis pas formalisé plus que ça.
Pour ma part, j’étais dans mon dernier jour d’arrêt maladie, faute à une gastro foudroyante qui m’avait mis sur le carreau, me faisant perdre trois kilos en une nuit. J’eus donc tout loisir d’aller récupérer la petite quand l’infirmière de l’école m’a appelé, deux heures plus tard, pour me dire que la Babou avait la varicelle…
Branle-bas de combat, passage en force chez la pédiatre, qui m’a isolé dans le local de la photocopieuse pour pas que la petite contamine toute la salle d’attente (notamment une femme enceinte et un poupon pas bien gros), auscultation expresse, et confirmation du verdict. Damned, on est cuit.
Sur le trajet du retour, je revois la grande faire des papouilles à la petite, pas plus tard qu’hier, et je me dis que l’on va surement faire coup double dans cette histoire.

C’est donc parti pour une semaine à la maison à garder la Babou. Traiter la varicelle pour une petite qui n’a pas encore 4 ans, ça se passe comment ?
C’est facile : du spay sur les boutons pour qu’ils sèchent plus vite, du doliprane lors des poussées de fièvre du sirop pour les démangeaisons et… une tonne de DVD Disney ! Oui, une tonne ! Car ne pouvant pas bouger de la maison, il a bien fallu l’occuper cette petite Princesse. Alors grâce à la varicelle, je suis devenu un spécialiste en « Reine des neiges », en « Raiponce », en « Rebelle », en « Mulan », en « Planes », en « Cars » (1 et 2…), en « maison de Mickey »… Bref, un vrai bonheur, la petite s’est éclatée, et au final, la semaine s’est passée plutôt vite.
La poussée de bouton ne fut pas des plus virulentes, tout comme les poussées de fièvre, on peut dire que cet épisode de varicelle ne fut pas si désagréable que ça. Certes, j’aurai préféré faire autre chose, mais bon, je pensais que ça serait plus emmerdant.

Sauf que le dimanche alors que j’allais reprendre le boulot, un truc qui m’était complètement sorti de la tête nous est tombé dessus. Le petit Bouda a chopé le virus de sa sœur. Trois petits boutons qui se courent derrière sur le ventre, si la grande ne l’avait pas eu juste avant, je serai passé à côté. Sauf que là, c’était indubicontestable : elle avait elle aussi la varicelle.
Même pédiatre, mêmes médicaments (moins fort, car plus jeune), même protocole (sauf que c’est la grand-mère, en vacances, qui s’y colle cette fois). On passe deux jours pépères, les boutons sont peu nombreux, la fièvre aussi… Bref, un peu comme la première quoi.
Sauf que dans la nuit de mardi à mercredi, on va prendre cher, très cher. La poussée de boutons est foudroyante, les pics de fièvres seront non-stop. La petite ne va pas dormir de la nuit, et nous non plus. Elle va pleurer, gémir, chouiner, ne trouvant pas de position pour dormir, et pour cause, ça va pousser de partout ! Un vrai champ de bataille, ma petite poupette était en ruines. Le lendemain, après 36 heures sans dormir pour elle (un peu plus pour nous), nous allons aux urgences, où le pédiatre va nous donner des médocs plus puissants (les mêmes que pour la grande).
Le plus dur était passé, certes, de toute façon, il n’y avait plus un seul centimètre carré sur le petit Bouda pour qu’un bouton supplémentaire ne sorte. Elle en avait même dans la gorge, la pauvrette.

15 jours plus tard, plus aucune des deux n’a de boutons. Si la grande a encore un ou deux cratères qui mettront du temps à cicatriser (endroit où elle s’est grattée), la petite a par contre des traces sur tout le torse, des petites taches plus foncées sur la peau, montrant les ravages de cette maladie pourrie. Cela s’estompe petit à petit, et on espère que d’ici cet été, elle retrouvera son teint rose de petit bébé en bonne santé.
Une maladie de plus en moins pour les Baboudas… Mais la liste des méchancetés infantile est encore longue, et il est probable que d’autres longues semaines de DVD Disney m’attendent…

3 commentaires sur “La varicelle, une emmerde boutonnée.

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