C’est la rentrée

4325434-la-rentree-scolaire-en-10-chiffresDébut septembre marque un changement drastique dans notre petite vie de parent. C’est la rentrée des classes. Et ce n’est pas n’importe laquelle : il s’agit de la toute première rentrée des classes de Babounette, qui va quitter le confort douillet de la crèche pour aller sur les bancs de la maternelle.
Ma petite fille n’est désormais plus un bébé. Elle quitte la catégorie des tous petits et passe de l’autre côté de la barrière. C’est une grande, qui va à l’école, mettant ainsi le doigt dans un engrenage qui va contribuer à être ce qu’elle sera dans 20 ans…

Mais cela ne s’est pas fait sans mal. Tous les parents qui sont passé par cette étape le savent : votre enfant doit être propre, sinon il n’ira pas à l’école ! Cette sentence un brin damocléssienne n’en reste pas moins source de sueurs froides pour tous les parents qui voient pointer le mois de juillet avec un marmot qui ne fait ses besoins que dans son éternelle couche.
On a donc commencé avec la technique classique du trainage en culote à la maison (fortement facilité par les grosses chaleurs de juillet), avec des alertes pipis de façon régulière. Malheureusement, les premiers jours sont un échec, et nous avons essuyé nombre de plâtres, enfin surtout nombre de taches d’urines un peu partout dans l’appartement. Le plus ennuyeux dans l’histoire, c’est qu’elle le faisait bien, une fois ou deux, puis s’oubliait.
Et un soir, suite à un nouvel oubli, ça a pété. Grosse colère du papa qui en avait marre d’essuyer les flaques, s’en suit une discussion papa / Babounette dans les toilettes, avec des termes simples « culotte = non », « pot = oui » … Le tout sans s’énerver afin de ne pas lui faire peur, et qu’elle soit traumatisée par le pot (et là, bonjour galère).
Et dès le lendemain… Miracle ! Pas une seule alerte, juste une petite crevette qui courait jusqu’aux toilettes dès qu’elle avait envie. Certes, tout n’est pas encore parfait, et parfois, dans la précipitation, la culotte est mal enlevée (voire pas enlevée du tout). Mais depuis la discussion des toilettes, plus un seul accident. Même pas pendant ses sommeils, rien…
Fier de ma fille (et pourtant, ce n’est qu’un peu d’urine dans un pot de chambre), je sais désormais qu’elle est prête pour entrer dans l’univers des « grands ».

Une fois cet écueil surmonté, il était temps de penser au reste. Car une rentrée des classes, même dans la plus petite des sections, ça se prépare.
Nous sommes donc parti en quête d’un sac à dos, du petit cahier pour la correspondance, de la gourde, des pochettes à gouter, du tablier, des diverses fournitures (mouchoirs, lingettes, ramette de papier)… Ces petits désagréments bassement matériels ont vite été avalés, sauf les lingettes et le protège cahiers, rupture de stock à Carrefour (et oui, on ne peut pas tout avoir.)
L’éducation nationale étant n’étant qu’une administration parmi tant d’autre, s’en suit un cortège de papelards et autres joyeusetés à remplir, parfois pour dire « oui » ou « non » à des choses comme la réunion de pré-rentrée ou la journée portes ouvertes. Gros gavage, et pourtant, la paperasse, ça me connait, c’est quelque part aussi un peu mon métier. Et généralement, quand ça me chugue, j’ai tendance à laisser en plan, à faire trainer les choses. Bref, tout le contraire de ce qu’il faut faire en fait. D’ailleurs, promis, ce soir, je boucle le dossier… Ça serait con que la petite reste en rade de cantine…
En fait, le seul vrai changement de notre côté, c’est en terme d’organisation. Car avec Babou qui va à l’école, il y a aussi notre petit Bouda qui rentre à la crèche en même temps. Il va donc falloir jongler entre les deux, bien aidé par la grand-mère aussi. Et puis comme Madame fait des horaires décalés, ce planning s’est un peu imposé de lui-même, par la force des choses. Pas trop de masturbation cérébrale non plus de ce côté-là.
Au final, la rentrée des classes, pourquoi tout le monde en fait des tonnes ?

Et il est fort probable qu’il y aura des loupés, un oubli de goutter, un papier qui manque, le doudou qui s’évapore… Grosses paniques à prévoir, crises au téléphone, vaudeville en culotte courte… Euh, non en fait, j’ai beau chercher, je ne vois rien de vraiment dramatique à l’horizon…
Car dans cette épreuve, on a une chance, c’est que la petite va en crèche depuis qu’elle a 3 mois, et que donc notre niveau de stress suite à la « séparation » est pour l’instant aussi élevé que celui de la momie de Ramsès II. Comme pour les vacances estivales, elle a déjà par deux fois changé de structure, sans problème aucun, cela ne représentera pour elle, qu’un changement de plus. Pas de stress, car en plus on va être secondé par la grand-mère, tout heureuse de voir débarquer sa petite-fille dans son école.
Mais peut être que tout ça va être chamboulé le jour J, quand on va se rendre compte que la petite va à l’école, et que désormais, c’est une grande fille…

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